Il y a quelque chose de majestueux dans le fait d’observer son chien libre en plein air. De regarder sa foulée, sa respiration, et ses oreilles battre au vent. Le chien, dans toute sa liberté.
Cet être drivé par son nez, où au beau milieu de la forêt, rien d’autre ne lui importe. Il est là , pleinement, sans tracas. Il ne pense pas à hier, à demain, à ce qui l’a ennuyé aujourd’hui. Il est là . Il sent. Il apprécie. Il s’imprègne de la nature, des odeurs, des sensations sur son poil. Il n’est pas triste, inquiet, nostalgique, angoissé.
Il profite et apprécie ce que la vie lui offre.
Un trou de bouette, l’odeur d’un écureuil dans l’herbe, un pissenlit, la terre remplie de traces des autres canins passés par là , le vent sur le bout de ses oreilles.
Il lève ses yeux vers toi de temps à autre, pour s’assurer que tu es encore là , et te rappeler de vivre le moment présent toi aussi. Guidé par ses sens, et parmi tous les choix qu’il a au moment où il gambade, il prend la décision de rester. Cette confiance qu’il offre à son humain est inspirante.
Observe-le. Ne l’appelle pas. Laisse-le être un chien, tout simplement.
Imprègne-toi de sa liberté. De son bonheur simple. Écoute le vent toi aussi, et respire. La nature, l’activité physique et le chien. C’est une recette miraculeuse. Et quand le chien est dans l’équation, il y a quelque chose de plus grand encore. Une inspiration. Et un partage. Un sentiment de ne pas être seule, qu’importe le sentiment qui nous habite en ces instants.
Merci Aby pour tous ces moments à regarder les feuilles, la rivière, écouter le vent, ou mes pas dans la neige. Merci pour ta joie immense de courir. Et cette agilité renversante qui m’épatait à chaque fois. Je pense à toi lors de chaque randonnée! Enjoy tes longues rides!